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Les réponses aux défis de notre temps s'inventent en grande partie à l'échelle de territoires infra-nationaux structurés par des villes.

Les villes sont non seulement devenues des moteurs économiques de premier plan (600 villes captent 60% du PIB mondial) mais elles se trouvent également en première ligne pour gérer les fractures sociales, piloter les transitions énergétiques ou faire émerger de nouvelles pratiques culturelles et démocratiques. Dans tous ces champs, elles sont les laboratoires de la société de demain.

L’idée d’un retour des villes sur le devant de la scène politique a connu, depuis 2010, une accélération impressionnante. En Europe, plusieurs pays (Danemark, Suède, Pays Bas, Finlande…) ont réduit le nombre de leurs communes pour leur donner plus de responsabilités. Le Royaume-Uni a voté, en 2011, un Localism Act et la France a accordé, en 2013, un statut particulier aux métropoles. Les plus grands groupes de la planète - IBM, Cisco, Schneider Electric, Veolia...- ont identifié l'organisation urbaine comme un enjeu stratégique majeur.

La première partie du livre décrit et explique cette montée en puissance du "facteur urbain" dans tous les champs de la vie en société.

La seconde  propose quelques principes pour tirer pleinement parti de ces "moteurs sociétaux" que sont devenues nos cités. Ces précieuses "PME politiques" ont en effet besoin d'un "cadre" stable (institutions, réseaux, fiscalité) pour déployer leur capacité d'innovation. Et ce cadre ne peut être défini qu'à une échelle nationale ou supra nationale.

L'organisation urbaine ne doit plus être considérée comme une variable d'ajustement. Au même titre que le taux de prélèvement obligatoire ou l'éducation, elle détermine la capacité d'un pays à créer des richesses...et des satisfactions.

 

 



 

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Actualité JH

De l'urbanisme fonctionnaliste à l'urbanisme pédologique

Urbanisme, fév.2024